Je t'aime.
ça fait quatre mois et demi que je t'aime, que tu m'aimes et qu'on ne se lâche plus des yeux l'un de l'autre. J'aimerai t'écrire aujourd'hui pour te dire que je t'aime.
Tout simplement.
Parce qu'en ce moment ça n'est pas évident pour toi, pour moi, parce qu'en ce moment tu es stressé, sur les nerfs, oppressé, tendu, je te déclare mon amour. Pour te dire que tu me manques, que je ne veux que toi. Pour te dire que j'ai besoin de te sentir contre moi. Pour te dire aussi à quel point ton odeur m’enivre, à tel point que j'en viens à porter tes vêtements.
Tu serais comme un fantôme qui me hante si je ne te voyait plus. Je te croirait mort si je ne revoyais pas ton visage à chaque fois et que je n'entendais pas ta voix. J'ai l'impression d'être dans ce film où le mari de l’héroïne est mort et qu'elle se complait dans son deuil, son manque, sa tristesse et son amour pour lui et qu'en plus elle a des hallus.
Tu me manques tellement que j'ai un trou dans le cœur et qui ne se remplit que lorsque je vois ton visage, que je touche ta peau ou que j'embrasse tes lèvres.
Je t'aime.
Alors la prochaine fois que j'ai peur, que tu as peur, que nous fuyons, que je fuis parce que j'ai peur, que tu essayes de me saisir, ai confiance. N'arrêtes jamais. Parce que si je cours, c'est uniquement pour que tu me rattrape. Si je pleure c'est juste pour que tu me serres dans tes bras. Si il m'arrive de crier c'est pour que tu me regardes et si je boude c'est pour que tu t'intéresses à moi. J'aimerai que tu ne vois que moi et même si je sais que dans ton cœur je suis la seule, j'aimerai l'être aussi lorsque nous croisons toutes ces femmes.
Notre amour est fort et tu verras qu'il ne se brisera pas. Pas à cause d'une pauvre dispute, pas à cause de quelques larmes, pas à causes de quelques erreurs, pas à causes de nos caractères de merde chacun à notre façon. N'ai plus peur, je suis là. Je te sers constamment dans mes bras. N'ai plus peur et regarder moi. Parce que tu n'es plus seul à présent. Tu ne le seras plus jamais.
Je t'aime.
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